Affaire dominique Danquoins

Communiqué de presse :

En procédure de Licenciement de chez PSA pour quelques euros

Dominique traverse une période extrêmement difficile sur le plan personnel.

Il doit faire face à d’importants problèmes de santé le conduisant à prendre plusieurs mois d’arrêt de travail, le mettant dans d’importantes difficultés financières connus de l’assistante sociale.

Celui-ci constate une défaillance d’étanchéité sur ses convecteurs à gaz risquant d’intoxiquer sa famille au monoxyde de carbone. 

Il est inquiet, les réparations, il ne peut les effectuer car faute de moyen.

Le lendemain travaillant à la maintenance du traitement thermique, il voit qu’une benne de déchet contient de la filasse qui sert à l’étanchéité des fours.

Il en prend quelques mètres pensant qu’il ne causerait pas de préjudice à l’entreprise pour avoir pris des déchets.

Il ne le sait pas encore mais il a été dénoncé par un collègue, le gardiennage l’attend à sa sortie de poste et lui demande d’ouvrir son sac.

M. DANQUOINS Dominique est actuellement en mise à pied conservatoire pour « sortie de matériel non autorisé » qualifié de vol.

Pourtant M. DANQUOINS est un salarié de 13 ans d’ancienneté sans aucun problème disciplinaire et aux qualités professionnelles reconnues.

IPour la CGT son licenciement renverrait l’image d’une direction d’une brutalité aveugle qui n’honorerait pas les salariés qui composent le site.

La CGT demande à la direction de prendre en compte le cas particulier de ce salarié et de le réintégrer à son poste de travail.

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Article de  la Voix du Nord

Ce mardi, la CGT alertait sur la situation d’un électricien de PSA Valenciennes. Le trentenaire, « dans une période extrêmement difficile sur le plan personnel » aurait tenté d’emporter du matériel qui se trouvait dans une benne de l’usine. Une procédure de licenciement pour faute a été engagée.

Pour Cédric Brun, ce collègue ne mérite clairement pas une telle sanction. Le secrétaire CGT du site PSA de Valenciennes diffusait un communiqué, ce mardi, où il exposait la situation d’Éric (1). Cet électricien de 36ans, « dans une situation personnelle extrêmement compliquée » a été en arrêt de travail durant trois mois. Il a ensuite repris le boulot, il y a deux mois, « dans d’importantes difficultés financières connues de l’assistance sociale ».

Le week-end du 12 et 13 septembre, il prend son poste de travail, à la maintenance du traitement thermique. La veille, chez lui, le trentenaire aurait constaté « une défaillance d’étanchéité sur ses convecteurs à gaz risquant d’intoxiquer sa famille au monoxyde de carbone » : « Il est inquiet, les réparations il ne peut les effectuer », écrit Cédric Brun. C’est pour cela qu’Éric aurait pris quelques mètres de joint d’étanchéité d’une benne à déchets de l’usine : « Il ne pensait pas qu’il causerait de préjudice à l’entreprise pour avoir pris des déchets. » Sauf que « dénoncé », à la sortie, le gardiennage l’attend.

« Prendre en compte les circonstances atténuantes »

Éric est depuis en mise à pied conservatoire pour « sortie de matériel non autorisée ». Celui que la CGT décrit comme « un salarié de treize ans d’ancienneté sans aucun problème disciplinaire et aux qualités professionnelles reconnues » risque aujourd’hui de prendre la porte. Mercredi dernier, il était convoqué en entretien préalable à licenciement. Sa direction devrait trancher dans les prochains jours : en attendant, la communication de l’entreprise « ne peut se prononcer tant que l’analyse du dossier est en cours ». Cédric Brun s’insurge : « Son licenciement renverrait l’image d’une direction d’une brutalité aveugle qui n’honorerait pas les salariés qui composent le site. » Le syndicaliste appelle à la prise en compte de « ce cas particulier » et à sa réintégration pure et simple : « La direction veut faire un exemple. On n’accepte pas les vols mais il faut prendre en compte les circonstances atténuantes. »

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Article France 3 Nord pas de calais

 

PSA Valenciennes : menacé de licenciement pour avoir récupéré un joint dans une poubelle.

Un salarié de PSA Valenciennes pourrait être licencié pour avoir pris un joint en caoutchouc d'une valeur de quelques euros dans une poubelle du site, d'après la CGT.

Un salarié "d'une trentaine d'années en grande difficulté financière et personnelle" d'après Cédric Brun délégué CGT a été fouillé par les gardes à la sortie du site le 12 septembre. Ils ont, apparemment, découvert sur lui une "bande de joint" suite à une dénonciation. Il voulait l'utiliser pour "réparer ses convecteurs gaz" .

Le salarié dit les avoir pris "dans une poubelle". Des propos contestés par le service communication de PSA Valenciennes, qui précise qu'ils n'étaient "pas destinés à la destruction" et refuse de donner le montant estimé de ce "vol". Pour les syndicats, ils s'agirait de quelques euros.
 

Faute grave ?

Le salarié, qui a plus de 13 ans d'ancienneté, n'a jamais eu de problème, d'après les syndicats. Il a été convoqué à un entretien le 23 septembre dans le cadre d'une procédure disciplinaire qui pourrait aboutir à un licenciement pour faute grave, "conformément au règlement" précise l'entreprise.

En 2012, déjà une salariée du site avait été licenciée pour avoir transporté dans ses affaires des raclettes pour laver le sol d'une valeur de 3 euros. Elle voulait juste les changer de poste. Elle a finalement été réintégrée. 

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Article de Révolution permanente

Non, vous ne rêvez pas : c’est bien ce dont est menacé Dominique, qui travaille depuis 13 ans à PSA Valenciennes dans la maintenance thermique. Ouvrier aux qualités professionnelles reconnues, il n’a jamais eu de problèmes disciplinaires. Pourtant, le joint incriminé ne se fume pas, mais sert de matériel d’étanchéité pour les fours…

Dominique traverse actuellement une période difficile, comme beaucoup d’entre nous. Sa santé a fini par en pâtir et il a subi plusieurs mois d’arrêt de travail, qui l’ont amené à des difficultés financières l’ayant nécessité l’aide d’une assistante sociale. Le froid commençant à faire son apparition, Dominique a inspecté l’état de ses radiateurs à gaz. Un malheur n’arrivant jamais seul, il a constaté une défaillance d’étanchéité sur ceux-ci, ce qui menaçait sa famille d’une intoxication au monoxyde de carbone. Faute de moyens financiers, il était, hélas, hors de question pour lui de faire intervenir un spécialiste.

Dominique trouva la solution à son problème dans l’une des bennes à déchets de son atelier. Elle contenait des restes de joints destinés à l’étanchéité des fours. Il en prit quelques mètres, sachant qu’il ne portait pas préjudice à l’entreprise puisqu’il s’agissait de simples détritus.

Il a néanmoins été dénoncé, son sac fouillé au gardiennage. Maintenant Dominique se retrouve en mise à pied conservatoire pour sortie de matériel non autorisé.

La direction de PSA sera-t-elle d’une brutalité aveugle, en licenciant Dominique pour le délit d’assistance à personnes en danger d’intoxication au monoxyde de carbone ? Doit-elle pousser au paroxysme ses fermetures de site, son massacre d’emploi et licencier à tour de bras sous n’importe quel prétexte ?

Le cas de Dominique nous concerne tous car si nous laissons faire la direction de Valenciennes, c’est nous qui serons virés… Pour un mauvais regard, ou pourquoi pas… un rot ou un pet !